Après la seconde guerre mondiale et les Trente Glorieuses, ce fut l’apogée du confort matériel. Nous avons même cru que ce fut la fin de l’Histoire, l’aboutissement de l’évolution de la civilisation. Nourriture pour tout le monde, travail pour tous, chaque foyer est équipé de tout le confort nécessaire : une TV, un four, un ordinateur, le Wifi… Le confort règne en maître, c’est la fin de la misère, de la précarité de la vie. Mais ce confort a un coût, un coût pour environnement. Et chacun se barricade derrière son confort. Il n’y a qu’à voir lors des épisodes caniculaires. « Je m’enferme dans ma voiture, en mettant la clim’. Je ne cherche pas à lutter contre le changement climatique. Je cherche à m’en extirper, à m’en désolidariser. La tyrannie du confort annihile ma volonté de changement, me rend aveugle à la réalité du monde et m’enferme dans un quant à soi. »