Au coin de la rue des Ternes,
j’ai vu une Ferrari
Elle était prise dans les embouteillages.
Son moteur hurlait, grondait
Un peu plus tard, elle réussit à s’extirper
Mais 50 mètres plus loin, elle fut de nouveau arrêtée par un feu rouge.

Comme cette Ferrari, nous sommes coincés dans des vies étroites et misérables
Notre moteur gronde de ne pas pouvoir nous élancer sur des trajectoires plus longues et plus larges

Nous avons trop vite oublié notre furieux potentiel, notre soif de vivre, notre envie de grands espaces

Où sont passés nos Jean de Fer qui nous murmuraient des projets d’aventures ?

Où sont passés nos Dieux grecs qui nous soufflaient des destins héroïques ?

Où est passé Orion qui nous guidait vers une dimension cosmique ?

Pourtant ils sont bien là, enfouis au fond de nous même. Car le moteur gronde, gronde. Notre élan vital hurle de ne pas pouvoir se manifester.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :